samedi 8 octobre 2011

When I was a child, I was a jedi.




Mes pieds sont froids. Ça m’apprendra à mettre des ballerines avec mon chino (le même que M. alors à chaque fois que je le mets, je pense à elle) alors qu’il y a un mistral qui souffle au dehors à cent kilomètres heure. Il faisait froid dans ce garage mais nous étions nombreux et c’était chouette de revoir des visages connus. Nous fêtions les 25 ans d’un ami commun, je me suis sentie jeune et surtout envieuse à les voir. Surtout ce couple. Elle française, lui allemand, colocs en Irlande puis en couple, elle a ramené son berlinois en France et ils étaient vraiment beaux. Je suis vite partie. Mon réveil sonne dans un peu plus de sept heures. Aujourd’hui j’ai travaillé dix heures. Je suis malade. Je me plains. C’est moche.
Le dernier album de Feist est vraiment très bien. Je mets une mention toute particulière à The Bad of Each Other et A Commotion. C’est le premier album que j’arrive à écouter en travaillant et je vous jure que ça change tout, ou presque. Je me sens moins seule dans ces moments là. Je crois devenir folle. Je crois que je n’aime vraiment pas ma vie. J’ai conscience que cela est un choix de ma part, un sacrifice que j’ai accepté de faire pendant deux ans, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Surtout  quand les sacrifices ne payent pas forcément, car vos facilités sont inexistantes tandis que celles des autres cruellement présentes, prêtes à vous écraser.

M., L., et S. me manquent.

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